La perle rare - avec Inaya Davenport

La jolie jeune femme arrive et s’installe en face de moi à la table du restaurant. Je n’ai encore une fois pas fait dans la dentelle, et nous voilà attablé à l’un des meilleur restaurant gastronomique de tout Chicago. Aucune table de libre avant plusieurs mois, mais pour Rampa, on peut toujours lui faire de la place. Le chef me doit l’ouverture de son resto alors qu’il menaçait de fermer pour mauvais traitement de ses employés, surtout après deux suicides en moins d’un an dans son équipe. Je lui souris, une sorte de sourire maladroit, mais charmeur. Complètement voulu. De quoi lui montrer que je suis impressionné d’être avec une aussi jolie femme et me rabaisser à con niveau. Ce soir je ne suis pas le juriste, mais simplement un jeune homme, qui rencontre pour la troisième fois une jeune femme pour lequel il porte un intérêt tout particulier. Après bien des plaisirs charnels à droite à gauche, je m’adonne à une autre de mes lubies : me mettre en couple. C’est alors que cette charmante créature s’est posé sous  mon regard. Je n’ai pas hésité une seule seconde et voilà que pour la troisième fois, elle accepte de passer la soirée en ma compagnie.

« Tu es sublime ce soir Inaya. J’espère que tu ne m’en veux pas, j’ai déjà commandé le vin. »

C’était une affaire pas des moindres. Plusieurs meurtres, un serial killer difficile à cerner et pour la bonne raison qu’il s’agissait d’une femme. Il est rare que des femelles se donnent à cette discipline. Le meurtre en série. C’est donc sur cette affaire que j’ai rencontrée pour la première fois la belle Inaya. Je ne peux démentir que ses charmes ne m’ont pas laissé indifférents, mais plutôt que d’agir comme à l’habitudes, je me suis mis en tête d’en faire ma femme. Elle serait un très bon alibi de mon identité secrète. Une petite femme parfaite, sans histoire et loin de toutes mes magouilles. Je la tiendrai à l’écart de tout et pourtant elle sera mon joyau. Pour un humain, ce seraient des plans sur la comète, mais à l’échelle de vie d’un démon, ce n’est que prévoir de quoi va être composé mon repas de demain, ni plus ni moins.

Devant elle, je joue à l’homme qui a réussi, mais qui cherche le bonheur à travers une hygiène de vie stable. En un mot, je tâte encore le terrain pour savoir quel genre d’homme elle aime et que je compte lui offrir tout entier.

Je lui souris en mettant autant de tendresse dans mon regard que je peux le supporter. C’est presqu’irrépressible et pourtant, je me contiens. J’ai envie de rire du jeu que je joue.

Je fais un geste au serveur pour qu’il me laisse moi-même servir la charmante femme. J’aime faire couler le vin comme je ferais couler le sang, une simple excentricité de ma part et cela ne fait pas de mal de montrer que je ne me repose pas sur le service des autres. A petite dose, j’agis, j’immisce des idées sur moi-même, des petits gestes qui peuvent paraître insignifiant, passer inaperçue une fois, deux fois, trois fois, mais à la longue entre dans l’image que l’on se fait de ma personne.

« Une série de banalités pour le moment, mais bientôt je pense qu’une affaire va avoir son procès d’ouvert et je pense que tu feras partie des témoins si je ne m’abuse… »

Je repense à ce criminel, un taré parmi d’autres. Il aura tué une fois, mais pas du genre récidiviste. Je me fiche bien de l’épargner, je préfère encore lorsque ce sont les serial killer qui échappent aux griffes de la justice. Généralement, je n’ai pas grand-chose à faire, le maire se charge de beaucoup d’aménagements pour les innocenter.

« Rien de plus que quelques formalités, mais sa culpabilité n’est plus à démontré, tu t’es occupé de la famille qu’il avait décimée. »

Jd lève les yeux au ciel et reprend un sourire un peu estompé par ma rêverie.

« Je crois que cela dit, nous pourrions laisser la partie glauque et morbide de nos vies et passer aux bons côtés. J’ai pris le temps d’écouter tes conseils et j’ai commencé le piano. Premier cours demain !! »

J’avais inventé cette histoire de piano et de cours de solfège quand j’étais petit qui me manquaient. Etc etc … rien de bien passionnant, mais j’essaye de donner un peu de cachet à ma vie. Pour l’instant, elle n’a que des bribes. Un peu d’orphelinat par-ci, quelques familles d’adoptions en France qui n’ont jamais pu me garder. Un passé larmoyant et surtout pas de proches ni de familles à rencontrer. Et finalement, mes études qui m’ont porté ici où je me suis investi corps et âmes dedans ne prenant jamais le temps de me faire des amis. Un isolement social justifié et aujourd’hui contrebalancé par ma position qui me force à rencontrer au moins tout le gratin de Chicago.

Je pose la carafe de vin et ma main se pose et s'entrelace avec ses doigts furtivement. Une petite attention pour lui montrer que je m'attache à sa présence. Sa peau est d'une incroyable douceur et j'en savoure d'avoir choisi cette humaine pour mon test.

"Avec plaisir. Laisse moi juste le temps de te donner de quoi ne pas saigner des oreilles en m'écoutant, mais pourquoi pas."

Je ris. Ce sera l'occasion de lui faire visiter mes appartements. Réservons ceci au rendez-vous qui me permettra de lui mettre plus sérieusement le grappin dessus. J'imagine déjà les chandeliers, le bon petit repas mijoté par mes soins ou encore la douce mélopée que je lui jouerai afin de l'attendrir. Je me berce des clichés du vieux romantiques, pas du tout bad boys, mais réellement le gentleman avec un caractère exemplaire et pourtant intransigeant lorsqu'il s'agit de ses valeurs. Le repas arrive enfin, une entrée légère et raffinée, de quoi satisfaire mes papilles et celle de la jeune femme. Un frisson me parcourt, c'est terrible les désirs charnels qui accompagne la transformation en humain, une pensée pour sa bouche, ses lèvres et mon regard se pose immédiatement sur celles-ci. Si tout se passe bien, elle me permettra bientôt de m'en délecter. Je soupire, rêveur, puis commence à manger.

"Bon appétit !"

Des petits légumes parfaitement assaisonnés en une salade froide. Je me régale. Définitivement, on ne peut pas tout enlever aux humains. Quelques uns valent le coup d'exister, même si aucun n'est irremplaçable.

"Mazette, c'est excellent. Un bon repas, une conversation agréable en charmante compagnie… c'est un avant goût du paradis !"

Je lui souris alors qu'elle-même semble tout autant se délecter du repas que nous propose e chef ce soir.

"C'est pas possible, j'aimerais trouver le temps de mille chose, savoir cuisiner serait incroyablement génial. Cela dit, j'ai déjà l'impression de vivre au pas de course. Tu as quoi comme passe temps toi ?"

On va omettre mes autres passe-temps du type, maudire des humains et semer la zizanie, générer des conflits et invoquer des créatures maléfiques pour donner du fil à retordre aux forces de la police … Il existe des secrets qu'il vaut mieux taire.

Mieux vaut ne pas m'étaler sur mes performances artistiques et autant investir dans un véritable piano afin de concrétiser mon mensonge. Je grimace intérieurement face à toutes ses heures qu'il va me falloir tout de même donner à cette nouvelle occupation. Cela m'apprendra à me donner de la contenance et une personnalité même si elle est fictive. Après, l'avantage est que mon appartement ne fait pas transpirer le moindre soupçon sur ma nature. Il existe une pièce coincée dans une dimension que seul moi peux atteindre grâce à la chevalière présente sur ma main gauche, rien ne pourra lui laisser croire et je pourrais aisément l'inviter une prochaine fois sans avoir à cacher ou modifier des choses. C'est encore le meilleur moyen pour paraître suspect que de devoir modifier fréquemment son environnement de base.

Sportive donc, elle doit avoir un corps incroyablement svelte et ferme, je chasse cette pensée très inappropriée. Paradoxalement trop habitué à voir les pires horreurs au sein de son travail qu'elle ignore totalement celle qui se trouve juste en face d'elle en ce moment. J'esquisse un sourire, totalement attendri par la naïveté des humains et la simplicité qu'il y a de les manipuler. Très sincèrement, la blondinette en devient très mignonne.

"Pourquoi pas, après tout, c'est essentiel de se débarrasser de ses démons pour pouvoir continuer d'avancer. C'est cela aussi qui permets de ne pas sombrer et d'être frais pour recommencer une nouvelle journée."

A mes heures perdues ... je philosophe. Les méandres de l'esprit humain sont assez intéressants pour avoir attisé ma curiosité. J'avoue me plonger fréquemment dans des ouvrages qui décortiquent l'esprit humain et ses faiblesses. Il existe déjà des maîtres dans l'art de la manipulation et je me sens presque qu'un simple disciple pourtant d'autres être humain qui s'amusent juste entre eux.

"Oh, mais avec plaisir ! Et alors là, tu peux te faire plaisir, je ne pense pas être compliqué. Je peux amener le vin si cela te convient."

Je savoure la caresse qui se créé au fils de notre discussion. Je ne pense pas me méprendre en disant que mes charmes opèrent et qu’elle y succombe doucement. Je compte bien choisir un vin qui la délectera l’enivrera et sans doute rajouter un petit envoutement par-dessus afin de donner un peu de piment à notre soirée. De quoi la faire mienne.

Si l’amour ne fait sans doute pas partie du palmarès de sentiment dont je dispose, la passion quant à elle est bien présente. Avec une telle muse, je pourrais vite devenir le démon jaloux, possessif qui remuerait ciel et terre pour elle. Je l’ignore et ne laisse pas mes pensées vagabonder. Le piège pourrait se retourner contre moi avec tant d’aisance, c’est aussi cela qui le rend d’autant plus réel et amusant.

Je souris presque naturellement à sa réponse si spontanée.

« Tu as bien raison, profitons donc de cet instant. »

J’attire sa main à mes lèvres et la baise. Un élan de tendresse volontaire d’un amant en devenir. C’est à ce moment que le serveur décide d’arriver pour débarrasser nos assiettes et nous proposer la carte des desserts. A peine nous a-t-il laissé que je repose le menu sur la table.

« Cela te tenterait d’aller manger une glace sur les quais plutôt que de rester ici ? J’ai bien envie de me dégourdir les jambes. »

Le soleil se couche et nous offre une lumière agréable et romantique se prêtant parfaitement à mes plans et l’ambiance que je souhaite. Certes, j’abandonne ma super table dans ce restaurant hors de prix sur un coup de tête, mais un peu de spontanéité n’a jamais fait de mal à personne et je ne me vois définitivement pas comme quelqu’un qui puisse passer une soirée hors travail dans ce genre de lieu, déjà que je dois m’y confronter pour mes rendez-vous … D’autres part, j’ai une envie irrésistible de voir sa jolie robe virevolter au vent.

En parfait gentleman, je me dirige vers la caisse pour régler directement nos consommations avant de partir. Je me coiffe de mon haut de forme et retourne près de la délicate créature qui m’attend timidement vers la sortie. Si douce et si fébrile, je la comparerai à un coquelicot. Fragile, à ne surtout pas cueillir si l’on ne veut pas accélérer sa mort. Elle glisse sa main dans la mienne et je savoure cette victoire prise sur l’humanité. Encore une. Corrompre une si jolie femme, essayer de l’amener dans les tréfonds obscurs afin de la modeler à l’image de la femme parfaite que je convoite. Ou laisser la blondinette telle quelle pour parfaire mon image de sadique à arborer une femme si délicate à mon bras.

Je m’apprête à lui répondre l’odeur de sa peau avant de me rendre compte qu’elle me parle de glace. Je lui souris tendrement, oubliant que ce serait plutôt à moi de la faire tomber dans mes filets au lieu de l’inverse.

« Citron et toi ? »

J’aime l’acidité. Les humains n’ont finalement pas tout raté en innovant d’un point de vue culinaire. Nous arrivons devant le stand mobile d’un petit glacier reconnue pour ses excellents parfums dans le quartier. Je le paye grassement et il nous sert tout autant après avoir entendu nos choix respectifs. Un cornet croquant et un sorbet acidulé sous mes papilles. Il n’y a pas à dire, la soirée s’annonce encore plus prometteuse que ce que je n’avais espéré. Ses lèvres semblent soudainement tellement fraîches et attirantes après avoir étaient humectée. Elle se lèche une dernière fois ses lèvres rattrapant le petit morceau de glace qui tente de lui échapper et je l’attire contre moi pour déposer un baiser sur ces dernières. Je passe ma main dans ses cheveux et y fais glisser mes doigts enroulant une de ses mèches autour de ma phalange. Lorsqu’enfin je quitte la douceur de ses bras mon regard croise le sien et il me semble un instant y voir quelque chose d’innommable, d’indescriptible.

Entre les divines diablesses, pleines de passions et de fougues, me voilà confronter à la plus douce des créatures. Un peu dupé par mes préjugés, je ne saisis pas à quel point la jeune femme se laisse charmer et c’est pourtant un nouveau baiser de son initiative qui m’accueil. D’abord quelque peu interloqué, je l’accepte et le lui rend avec plaisir. Un doux parfum de mangue passion vient titiller mes papilles et c’est définitivement comme cela que je me rappellerai de ce baiser des siècles plus tard. Si je m’écoutais, je déploierai mes ailes et la conduirai tout droit en enfer pour en faire ma reine. Mais non. C’est à la surface qu’on me missionne et je dois y rester le temps qu’on estime que ma tâche est accomplie. Je me prendrai presque d’affection pour ces êtres qui finalement sont si amusant. La belle glisse sa main dans la mienne et nous repartons comme deux enfants n’osant pas parler d’amour malgré l’évidence. Pour un genasi du feu, difficile de retenir ses ardeurs. Le démon que je suis s’enflamme très littéralement en moi et je me restreins ardemment. C’est toujours jouissif de voir ses plans se mettre en place tout seul. Il ne manquerait plus que j’apprenne que les preuves se soit volatilisée … partie en fumé … sur l’affaire de crime sévissant dans le sud de Chicago pour que je jubile encore un peu plus. Un psychopathe parmi tant d’autre, mais contrôlable. Mes propres joues d’humain rougissent sous l’excès de chaleur qui se dégage de moi soudainement, pouvant tout à fait ressembler à une simple réaction à un sentiment humain. Je finis de manger ma glace avant qu’elle ne fonde totalement entre mes doigts.

« Petite question, j’ai un … je suppose qu’on peut appeler ça un gala … enfin bref, le genre de truc que je ne porte pas vraiment dans mon cœur, mais ma position m’oblige plus ou moins à m’y rendre et je me demandais si tu voudrais bien m’accompagner. Cela égaierait grandement ma soirée. »

Le genre de réunion où l’alcool est servi amplement, la nourriture un délice et pleins de politicien et d’hommes de grandes importances pour la direction de notre ville voire même quelques fois du pays se retrouvent pour faire bonne image devant la presse. Généralement organisé autour d’un prétexte d’œuvre de charité absurde alors que la soirée elle-même coûte une blinde aux habitants se glissant parmi les impôts. Toutefois, il me semble indispensable que la princesse à mon bras ne me voie aussi en société et agir pour le plus grand bien afin de perfectionner mon image de bon samaritain dans son cœur. Un soirée sans faux-pas s’impose.

Rampa & Inaya

La perle rare

Nous reprenons notre chemin et nous finissons notre dessert tout en nous promenant. la vue sur les quais est magnifique à cette heure, encore plus que de jours si c'est possible. Et cette odeur iodée ... j'adore. Je ressers mon emprise sur la main de Rampa. Je n'en fais pas vraiment exprès, c'est juste que je veux sentir sa présence près de moi en cet instant, m'assurer aussi que je ne rêve pas.

Il a une question à me poser ... et pas des moindre : que je l'accompagne à un gala. J'aime tellement la foule, c'est vrai pourquoi dire non ? Aucune raison...
Bien sur c'est ironique vous l'aurez compris, je déteste la foule, me montrer en publique. Mais comment lui dire non à lui ? Beaucoup plus difficile.

- Oui si tu veux, mais tu es sûre que tu veux de moi à tes côtés pour une si grande occasion. Je ne suis pas la plus bavarde ou la plus savante. Je ne voudrais pas te mettre dans l'embarras.

Je mettais tourner vers lui pour lui répondre. Derrière lui, j'aperçois un Timon en train de danser en robe de vahiné. je cligne plusieurs fois des yeux, il a disparu aussi vite qu'il est apparu ... OK je deviens folle ... Marie est encore en moi pourtant donc aucune raison que je défaille, peut-être juste un souvenir passagé pour une raison ou une autre. peut-être m'a t'on drogué ? non improbable, il ne ferait pas une chose pareille , pas rampa. Non j'ai juste rêvé, c'est ce qu'il y a de plus probable ...

AVENGEDINCHAINS

* désolée une histoire de gif et un gars qui me propose de l'incruster dans mon rp, je ne sais aps dire non à un défi^^

Je la sens bien un peu gêné et il ne m’est nullement difficile d’imaginer pourquoi. De base, ce genre d’évènement pompeux est malaisant, j’en suis sûr, même pour ceux qui y vont fréquemment. Je reste un démon un tantinet asocial malgré la position que l’on m’a offerte en venant à la surface. Seul les pires manipulateurs adorent s’y rendre pour se pavaner et montrer l’opulence de richesses dans laquelle ils vivent.

« Ne t’inquiète pas, on trouvera bien un moyen de s’éclipser et de finir la soirée sur une meilleure note. Je t’avoue que c’est plus par contrainte que je m’y rends et je suppose en même temps qu’il est rassurant pour certains de m’y voir. »

Les politiciens qui connaissent mes pouvoirs dans la hiérarchie de Chicago, le petit peuple qui pense que je le défends et se rassure d’y voir un visage amical parmi les requins. Enfin bref, je me sens jouer sur tous les plans sans jamais trop me mouiller. Il est tellement facile d’inciter les autres à faire les basses besognes pour moi sans jamais me compromettre. La femme qui m’y accompagne ne doit surtout pas faire partie de ce milieu, une brebis égarée, innocente qui adoucira encore plus l’image qu’on a de moi. Et pour les autres ? Je m’en fiche, ils comprendront vite qu’il ne faut pas s’attaquer à elle s’ils essayent de la corrompre, de la tâcher. Je les connais, toujours à trouver dans le passé de leurs amis et ennemis pour tenter d’avoir du pouvoir sur l’autre. La présenter au grand publique sera une étape décisive et il faudra que je sois vigilant. Cela me permettra toutefois d’établir moi-même une liste des gens qui souhaitent me destituer. Les pauvres fous ignorent que mon trône est intouchable. Même si le pire survient, que l’on essaye de me mettre à terre, le véritable Rampa se mettra en marche et ce ne sera plus que des cendres qui restera de mes ennemis.

« Et sinon hum … C’est ce samedi. »

Oui, bon, j’aurais pu la prévenir un peu plus tôt. Ce qu’elle ignore, c’est que j’ai déjà fait préparer plusieurs robes de soirée qui lui siéront toutes à merveilles. Hélas, je ne connais pas ses goûts sur ce point et je m’imagine mal lui en imposer une sans la concerter. Dans mon esprit, cela serait comme lui ordonner de porter la robe dans laquelle je la fantasme et je doute que la belle soit le genre de femme à apprécier de se sentir forcer.

Je la sens un peu perdu et la voilà qui regarde par-dessus mon épaule. Je me retourne m’attendant à y voir tout et n’importe quoi, mais rien. Je fronce les sourcils, perplexe, et redirige mon regard sur la blondinette.

« Tout va bien ? »

Rampa & Inaya

La perle rare

Il m'embrasse. Je ne rougis plus sous ses baisers, un bon point pour moi. Le tailleur sort les deux premières robes de leur étui. Elles sont magnifiques, majestueuse, bien au delà de ce que je peux me permettre c'est certain. Je sais qu'il a dit que c'était pour lui, mais tout de même. C'est un poil démesuré et en même temps je suis sous le charme. Je n'ai jamais osé espérer une tel chose, pourtant comme toutes les petites filles j'en ai rêvé.

- Elles sont magnifique Rampa, tu as un gout sur et tu sais ce qui peut me plaire. J'ignorais que tu me connaissais aussi bien.

Certes il avait pensé à ce que lui pouvait aimé, mais il y avait forcément plus. Je n'était jamais habillée ainsi, plus par réserve, mais ça ne m'empêcher pas d'adorer ce style.
Je m'approche pour les regarder de plus près. Il se place derrière moi et je sens son nez dans mes cheveux et sa respiration sur mon cou. J'aime ce rapprochement. Aucune oppression, c'est très agréable comme sensation.

- Oui allons y!

Je prends la robe verte. Je me dirige vers la cabine. Je sais qu'il est là tout près. Je me change aussi vite que possible, j'ai l'air maligne la dedans je vous jure.

- Tu peux m'aider à la fermer s'il te plait ? dis-je en sortant de la dite cabine pour qu'il ferme la fermeture éclair derrière. Je relève mes cheveux pour ne pas les coincer. il est toujours aussi proche. En profiterait-il ?

AVENGEDINCHAINS

*dsl pour tout ce temps